La revalorisation des déchets : enjeu majeur pour Courserant Espaces Verts
Courserant espaces verts
Question centrale : Environnement
Domaine d'action : Prévention de la pollution
Programme RSE : null
Ils nous parlent de leur bonne pratique...
La démarche qualité fait partie de l’ADN de Courserant Espaces Verts.
L’entreprise a commencé par obtenir la certification Qualicert paysage en 2006, qui l’a aidé à structurer sa démarche. Elle a ensuite souhaité aller plus loin, et a engagé en 2010 une démarche de responsabilité sociétale selon la norme ISO 26000. Labellisée Engagé RSE- AFAQ 26000 en 2012, l’entreprise compte sur ce dispositif pour continuer à améliorer sa contribution au développement durable.
Son engagement dans une démarche de responsabilité sociétale l’a amenée à créer un « pôle environnemental », pour trouver des solutions aux questions posées par la revalorisation des déchets.
Aujourd’hui, entre 80 et 90% des déchets générés par l’entreprise sont revalorisés.
Seul le plastique lui donne encore du fil à retordre. En attendant d’être en capacité d’instaurer un réel processus de revalorisation du plastique, Courserant Espaces Verts fait au mieux : elle est en relation avec plusieurs pépiniéristes qui, quand ils le peuvent, récupèrent les pots des plantes pour les réutiliser.
L’entreprise développe son activité dans le Sud-Ouest : son périmètre d’intervention va de Clermont-Ferrand jusqu’à la côte Atlantique. Elle travaille parfois même sur des chantiers localisés dans toute la France, ainsi elle a dû relever un nouveau challenge : trouver des partenaires pour recycler ses déchets localement, en s’assurant qu’ils seront toujours bien revalorisés.
L’entreprise est constamment à l’affût de nouvelles idées pour aller plus loin dans ses bonnes pratiques, et essaie au maximum de lier l’utile à l’agréable. Auparavant, après la coupe des arbres, ses équipes avaient pour habitude d’amener les déchets en compostage. Désormais, le recompostage a lieu sur place. Ainsi, non seulement l’entreprise produit moins d’émissions de CO2, mais elle embellit par la même occasion son lieu de travail.
Par ailleurs, le matériel qu’utilisent les équipes d’entretien est électrique, et non plus thermique, ce qui entraîne une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise et limite les nuisances sonores.
Ce qui est bon pour l’environnement l’est aussi pour les salariés : le matériel utilisé est plus petit, donc beaucoup moins lourd.
Néanmoins, certaines grosses machines de l’entreprise ont encore besoin d’essence. L’entreprise a porté son choix sur un carburant plus écologique : l’Aspen. Cela représente un coût supplémentaire, mais permet de préserver la santé des salariés, et est meilleur pour l’environnement et l’entretien des machines.
Interview réalisée en Juin 2017